Halles Sainte-Foy

Poissonnerie Unimer : de la mer à l’assiette depuis 1982!

D’un populaire comptoir de poissons à un espace de mets préparés aux mille saveurs, Poissonnerie Unimer reste un incontournable aux Halles Sainte-Foy. Entrevue avec Claude Vézina, co-actionnaire qui a joint l’entreprise en 2014, et Chantal Labrie, directrice des opérations, qui évolue au sein de l’entreprise depuis plus de 20 ans.

Mme Labrie est dans son élément aux Halles Sainte-Foy : native de Cap-Chat en Gaspésie, elle évolue dans le milieu de la poissonnerie depuis son adolescence. Mentore auprès des jeunes employés, elle vise à leur transmettre la grande curiosité et la rigueur indéfectible qui l’habitent. « Tout ce qui se trouve dans notre comptoir, je le mettrais dans mon assiette ! », avance-t-elle fièrement.

Monsieur Vézina, quant à lui, vise constamment à rafraîchir son offre de produits, spécialement dans le département du prêt-à- manger fait maison. « Les goûts de notre clientèle se sont raffinés : on doit user de créativité pour la surprendre. Dans nos nouveautés qui se démarquent, le bar à tartares sur mesure et le fish’n’chip de truite sont nos plus récents tours de force », explique-t-il.

Sushi Unimer, le prolongement naturel de la Poissonnerie, a vu le jour en 1998 dans un contexte très avant-gardiste. « À l’époque, il n’y avait pas de grandes chaînes de sushis. Nous avons démocratisé le produit en initiant de nombreux adeptes. Avec la fraîcheur de nos poissons, les gens ont toujours été en confiance », renchérit M. Vézina.

Respecter la tradition tout en surfant sur la nouveauté

Cette combinaison gagnante entre l’expertise et l’innovation a toujours été au coeur du succès de Poissonnerie Unimer. Encore aujourd’hui, des gens se déplacent de loin pour dévaliser le comptoir, qui déborde souvent de poissons plus rares, comme le mérou ou la pieuvre. L’avenir est prometteur pour l’entreprise. « Ce qui nous rend le plus fiers, c’est que les gens ont vraiment un sentiment d’appartenance envers l’entreprise de génération en génération. On engage même les enfants d’anciens employés, c’est vraiment particulier ! », conclut Mme Labrie.